- EAN13
- 9782271088574
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 22/10/2015
- Collection
- Sciences politiques et relations internationales
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Mondes mosaïques. Astres, ville, vivant et robots
Astres, villes, vivant et robots
Jean Audouze, Georges Chapouthier, Denis Laming
CNRS éditions
Sciences politiques et relations internationales
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 23,00
Astres, villes, vivant, robots : quatre objets d'études apparemment
profondément différents les uns des autres. Et pourtant, les analogies sont
nombreuses. Tous ont un rapport très fort à la simplicité – la Nature, comme
les hommes, choisit les procédés les plus simples possibles –, à la symétrie,
à la cohérence. Tous sont soumis à l'entropie – le désordre les gagne –, tous
ont une complexité qui s'accroît selon une évolution tout à la fois
darwinienne – qui conduit, par sélection, à une meilleure adaptation – et en
mosaïque – juxtaposition d'entités de même ordre de complexité qui, tout en
conservant une autonomie certaine, sont intégrées dans des structures plus
vastes, où le tout est supérieur à la partie. L'architecture des astres, des
villes, des robots, est donc éminemment semblable à celle des systèmes les
plus complexes qu'il nous soit donné d'appréhender : les organismes vivants.
Dire que la complexité du vivant mime celle du monde matériel revient à
constater que le cerveau, construit sur les mêmes bases que le reste de
l'Univers, peut intégrer les lois du monde, et ainsi créer des villes ou de
l'intelligence artificielle fondées sur ces mêmes lois. Un dialogue entre
quatre disciplines en apparence étrangères les unes aux autres, riche
d'enseignements et propre à susciter les questionnements et les débats.
profondément différents les uns des autres. Et pourtant, les analogies sont
nombreuses. Tous ont un rapport très fort à la simplicité – la Nature, comme
les hommes, choisit les procédés les plus simples possibles –, à la symétrie,
à la cohérence. Tous sont soumis à l'entropie – le désordre les gagne –, tous
ont une complexité qui s'accroît selon une évolution tout à la fois
darwinienne – qui conduit, par sélection, à une meilleure adaptation – et en
mosaïque – juxtaposition d'entités de même ordre de complexité qui, tout en
conservant une autonomie certaine, sont intégrées dans des structures plus
vastes, où le tout est supérieur à la partie. L'architecture des astres, des
villes, des robots, est donc éminemment semblable à celle des systèmes les
plus complexes qu'il nous soit donné d'appréhender : les organismes vivants.
Dire que la complexité du vivant mime celle du monde matériel revient à
constater que le cerveau, construit sur les mêmes bases que le reste de
l'Univers, peut intégrer les lois du monde, et ainsi créer des villes ou de
l'intelligence artificielle fondées sur ces mêmes lois. Un dialogue entre
quatre disciplines en apparence étrangères les unes aux autres, riche
d'enseignements et propre à susciter les questionnements et les débats.
S'identifier pour envoyer des commentaires.