- EAN13
- 9782336407456
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 02/11/2023
- Collection
- Droit privé et sciences criminelles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'obligation de prêter
Contribution à l'étude des obligations du prêteur
Thomas Puech
L'Harmattan
Droit privé et sciences criminelles
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 36,00
La littérature juridique ne cesse de concentrer son attention sur
l’emprunteur, lequel est considéré comme étant tenu de l’unique ou la
principale obligation qui dérive du contrat de prêt, à savoir l’obligation de
restitution. Fort de ce constat, plusieurs auteurs entreprennent, depuis
quelques années, de réhabiliter le prêteur en soulignant que le prêt d’une
chose ne se réduit pas à sa restitution. Chemin faisant, ils parviennent à la
conclusion que le prêteur est également tenu d’une obligation contractuelle :
celle de procurer la jouissance temporaire d’une chose au profit de
l’emprunteur. Désireux de parachever cette entreprise de réhabilitation du
prêteur, il nous semble envisageable et éminemment souhaitable de cerner les
contours exacts de l’obligation ainsi mise à la charge du prêteur. Pour ce
faire, nous avons fait le choix de lui attribuer un nom – « obligation de
prêter » – et de procéder en deux temps : tout d’abord, définir celle-ci afin
d’en dévoiler la nature ; ensuite, mesurer celle-ci afin d’en révéler
l’envergure.
l’emprunteur, lequel est considéré comme étant tenu de l’unique ou la
principale obligation qui dérive du contrat de prêt, à savoir l’obligation de
restitution. Fort de ce constat, plusieurs auteurs entreprennent, depuis
quelques années, de réhabiliter le prêteur en soulignant que le prêt d’une
chose ne se réduit pas à sa restitution. Chemin faisant, ils parviennent à la
conclusion que le prêteur est également tenu d’une obligation contractuelle :
celle de procurer la jouissance temporaire d’une chose au profit de
l’emprunteur. Désireux de parachever cette entreprise de réhabilitation du
prêteur, il nous semble envisageable et éminemment souhaitable de cerner les
contours exacts de l’obligation ainsi mise à la charge du prêteur. Pour ce
faire, nous avons fait le choix de lui attribuer un nom – « obligation de
prêter » – et de procéder en deux temps : tout d’abord, définir celle-ci afin
d’en dévoiler la nature ; ensuite, mesurer celle-ci afin d’en révéler
l’envergure.
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