Kiosque D'orphee - Une Épopée De L'autoproduction En France - 1973/1991 (3 Vinyls)
EAN13
3521381578782
Support
33 T 30 CM
Durée
121:30
Nombre de pistes
23
Date de publication
2024-02-02

KIOSQUE D'ORPHEE - Une épopée de l'autoproduction en France - 1973/1991 (3 vinyls)

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Pendant longtemps, je tombais sur ces disques sans vraiment parvenir à comprendre ce qui les reliait, à part un macaron et ce fameux logo dessiné par René Dessirier. Puis, en fouillant un peu plus, j’ai découvert ce lien de ’l’auto-production’. Pour des chorales, des établissements scolaires, des chanteurs de folk, de jeunes groupes de pop, des foyers populaires et même de grands compositeurs qui gravaient des copies uniques de certaines sessions d’enregistrement...- - Pendant français du ‘Derby Service’ anglais, le Kiosque d’Orphée, ancien- nement au 7 Rue Grégoire de Tours dans le 6ème arrondissement, est repris par Georges Batard à partir de 1967 et déménage au 20 Rue des Tournelles dans le 4ème arrondissement de Paris. L’aventure durera jusqu’en 1991. Georges Batard était un ingénieur du son qui avait un graveur Neumann à lampes, pour graver les acétates à partir des bandes qu’il recevait, avant d’en tirer les précieux vinyles, dans les usines de presse de l’époque, où il avait la possibilité de faire de tous petits tirages, entre 50 et 500 exemplaires. - - Il y avait évidemment d’autres structures qui permettaient de sortir ses disques comme Voxigrave ou plus tardivement FLVM, mais aucune n’avait autant de disques à son catalogue. Le Kiosque d’Orphée n’était ni un label ni un éditeur, mais une structure qui vous permettait de presser vos propres vinyles, à une époque où c’était toute une aventure que de faire paraître son premier 45 tours ou son album 33 tours ! - - Georges Batard était décrit comme quelqu’un de passionné et de très consciencieux. A son propos, son fils, le bassiste Didier Batard, écrivait : - - ‘Georges était passionné par l'enregistrement et la reproduction sonore sté- réo de sa grande passion, la musique. Il portait une grande attention aux taux de distorsion, aux rapports signal/bruit, aux courbes de réponse, aux temps de montée, et autres facteurs d'amortissement du matériel audio. Il cherchait la reproduction exact du son des salles de concert dans son salon. (avec le même niveau sonore, si possible...). A la fin des années 50 / début des années 60, il avait trouvé d'autres passionnés du son au sein de l'AFDERS (Association Française pour le Développement de l'Enregistrement et de la Reproduction Sonores). Il en était devenu le président d'honneur. Tous les samedi après-midi, ses membres se réunissaient pour tester du matériel au- dio. Leurs avis étaient publiés dans le mensuel la Revue du Son.’ - - Vous n’aviez qu’à envoyer vos bandes et à choisir le nombre d’exemplaires de disques avec lesquels vous repartiriez sous le bras, pour pouvoir enfin partager vos créations et, d’une certaine manière, exister. Vous pouviez opter pour une pochette générique, déclinée en plusieurs couleurs, directement person- nalisable avec votre nom et les crédits, ou vous pouviez concevoir vous-même votre pochette rêvée dans votre salon ou chez un imprimeur. - - Ce Te
# Nom Durée Version
1 Her Eyes are closed (Mar Vista) 03:58
2 Kênnlisch (Kënnlisch) 04:39
3 Crystalzed (Crystal Eyes) 05:48
4 Girl Like You (Walrus) 02:24
5 Fana Stickle (Gérad Alfonsi) 02:29
6 Viking (Geoffroy) 11:52
7 Symphonie pour trois œufs brouilés (Amphryrite) 03:30
8 Frienship (Eole) 01:29
9 Les élephants (Capucine) 01:32
10 Flashes (Rictus) 02:14
11 Cipangu (Inscir Transit Express) 18:09
12 Polaris (Polaris) 04:08
13 Force (Joël Boutolleau) 07:34
14 Frustré (Spotch Forcey) 03:33
15 Black Witch (Demon & Wizard) 05:41
16 Voyage sans retour (Temple Sun) 05:30
17 Ballade aux Châtaignes tombées » (Chantal Weber) 01:59
18 X kmh (Jean-Claude Zemour) 03:30
19 Baoum (Rhodes & Co) 04:56
20 Stormy Sunday (Guidon, Edmond et Clafoutis) 05:02
21 Silence entre nos larmes (Dominique A) 01:57
22 Le chemin du silence Part 2 (Didier Bocquet) 06:52
23 Les épaves (edit) (Alain Meunier) 12:44
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