Geneviève Morissette Me v'là
EAN13
0602547492753
Support
CD 12 CM LP
Durée
00:00
Nombre de pistes
0
Poids
55 g
Largeur
140 mm
épaisseur
7 mm
Hauteur
125 mm
Nombre d’unité
37
Date de publication
2015-08-28

Me V'là

Geneviève Morissette,

Geneviève Morissette

Epm

Offres

La V’LÀ qui débarque de son Québec Geneviève Morissette ou plutôt, «La Morissette» parce qu’il n’y en a qu’une comme elle pour assumer avec panache ce e final.Sa carrière artistique débute à l’âge de 8 ans, la Morissette serait cascadeuse ou toiletteuse pour cari- bous au grand désespoir de sa mère qui la rêvait employée de banque. Son numéro favori consistait alors à dévaler l’escalier en tracteur, sans les mains, qu’elle réservait exclusivement à l’usage des gammes.Plus tard, à l’adolescence, après avoir eu l’occasion d’exercer sa voix au fil de cascades plus au moins réussies, elle hérite d’un vinyl de Janis Joplin dont elle adopte illico le style capillaire. C’est la révélation. Elle serait chan- teuse sur glace, et c’est en effet devant l’miroir qu’elle s’exerce en cachette, pendant des années.J’étais seule témoin privilégiée de ses prouesses d’alors. Elle me confiait tout, ses rêves, ses désillusions, ses mèches rebelles et puis un jour, l’intrépide Geneviève, qui n’était pas encore la Morissette, à franchi le seuil de sa chambre, bien décidée à faire d’la scène. Beaucoup de scène.Des scènes de concours québécois comme le Festival de la chanson de Granby où elle s’est distinguée avec quatre prix dont le celui des rencontres d’Astaffort dirigées par Francis Cabrel. C’est d’ailleurs là qu’elle croise Oldelaf avec qui elle compose un duo et Emilie Marsh qui devient plus tard, la directrice musicale de son groupe rock. La Morissette marche fièrement sur les traces de ses parents artistiques : Robert Charlebois et Diane Dufresne.Tout fraichement débarquée à Paris au début de l’année 2015 avec sa valise, (et moi) avec la ferme intention de mettre ses maudits cousins à genoux, la Morissette petit à petit a fait son nid.J’étais là, quelque part, dans la foule à l’Olympia en juin 2014 lorsque Lynda Lemay l’a invitée à la rejoindre sur scène pour chanter en rappel de ses concerts. Je l’ai vue, fébrile, avancer vers la scène, saisir le micro (j’étais un peu jalouse) puis en un instant se métamorphoser en showgirl flamboyante. La chanteuse avait pris le pouvoir, offrant ce qu’elle a de meilleur, sa fougue, sa gaucherie désarmante, sa parlure ben québécoise assumée, sa sincérité et sa voix... quelle voix.Elle était là tout’ nue d’vant nous et j’ai vu le public tomber en amour, tout de suite, inconditionnellement.Elle ne devait rester que deux semaines à Paris, mais n’est jamais repartie, couvant son premier album, qui porte la double citoyenneté ! Enregistré à Montréal dev
S'identifier pour envoyer des commentaires.