- EAN13
- 9791033405511
- Éditeur
- 1000 SABORDS
- Date de publication
- 07/04/2023
- Collection
- 1000 Sabords
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
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Papier - 1000 Sabords 20,00
Peut-on encore, en toute bonne conscience, inciter ses enfants à lire Les
Aventures de Tintin, ou faut-il (doit-on) « brûler Tintin » ? Depuis sa
naissance en 1929, Tintin est loin de faire l'unanimité. Qualifiée de
réactionnaire, raciste, colonialiste, antisémite, misogyne, la plus célèbre
bande-dessinée francophone continue aujourd'hui de susciter la controverse.
Les critiques à l'égard d'Hergé n'épargnent pas le héros principal, souvent
mis à l'index pour son anticommunisme primaire, son indifférence à l'égard de
l'environnement, son profil de boy-scout asexué et son esprit de sérieux.
Bref, les tintinophobes ne cessent de questionner la pertinence de porter aux
nues en cette première moitié du XXIe siècle une uvre jugée surfaite qu'ils
considèrent au mieux comme politiquement incorrecte, au pire comme désuète et
ennuyeuse. De 5 à 105 ans, lecteurs enfants, jeunes lecteurs, lecteurs adultes
peuvent-ils se laisser aller à vénérer sans retenue le reporter à la houppette
? Y a-t-il des raisons avouables de passer outre les faiblesses ou les
insuffisances invoquées, souvent avec raison, par les tintinosceptiques ? Et
si une bonne part de l'intérêt voire de l'attachement porté à l'un des
plus grands mythes du 9e art provenait justement de son caractère non
consensuel ?
Aventures de Tintin, ou faut-il (doit-on) « brûler Tintin » ? Depuis sa
naissance en 1929, Tintin est loin de faire l'unanimité. Qualifiée de
réactionnaire, raciste, colonialiste, antisémite, misogyne, la plus célèbre
bande-dessinée francophone continue aujourd'hui de susciter la controverse.
Les critiques à l'égard d'Hergé n'épargnent pas le héros principal, souvent
mis à l'index pour son anticommunisme primaire, son indifférence à l'égard de
l'environnement, son profil de boy-scout asexué et son esprit de sérieux.
Bref, les tintinophobes ne cessent de questionner la pertinence de porter aux
nues en cette première moitié du XXIe siècle une uvre jugée surfaite qu'ils
considèrent au mieux comme politiquement incorrecte, au pire comme désuète et
ennuyeuse. De 5 à 105 ans, lecteurs enfants, jeunes lecteurs, lecteurs adultes
peuvent-ils se laisser aller à vénérer sans retenue le reporter à la houppette
? Y a-t-il des raisons avouables de passer outre les faiblesses ou les
insuffisances invoquées, souvent avec raison, par les tintinosceptiques ? Et
si une bonne part de l'intérêt voire de l'attachement porté à l'un des
plus grands mythes du 9e art provenait justement de son caractère non
consensuel ?
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