Cahiers d'Études Hispaniques Médiévales, n°44/2021, Pero López de Ayala dans un « monde en plainte et tribulation». Treize leçons
EAN13
9791036205996
ISBN
979-10-362-0599-6
Éditeur
ENS Éditions
Date de publication
Collection
Cahiers d'études hispaniques médiévales
Nombre de pages
288
Dimensions
16 cm
Poids
300 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cahiers d'Études Hispaniques Médiévales, n°44/2021

Pero López de Ayala dans un « monde en plainte et tribulation». Treize leçons

ENS Éditions

Cahiers d'études hispaniques médiévales

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Cette monographie se compose de treize leçons sur des aspects fondamentaux de
l'œuvre de Pero López de Ayala, avec une attention particulière pour le Rimado
de palacio et les Crónicas. Les premières leçons étudient la manière dont
Ayala retrace la guerre fratricide entre les rois Pierre et Henri; la figure
du tyran qui, chez Ayala, s'incarne dans la personne du roi Pierre de
Castille; le vice capital et structurant de la cupidité qui traverse la quasi-
totalité du Rimado et la manière dont Ayala fait référence à la nécessité pour
un bon roi de s’entourer de bons conseillers. Suivent des leçons sur des
thèmes moraux et satiriques tels que la mort, à laquelle Ayala consacre des
couplets fondamentaux dans son Rimado, ou la tradition littéraire des « états
du monde », très éclairante pour des séquences importantes du Rimado. Les
leçons suivantes situent l’œuvre d’Ayala dans le cadre de l’histoire
littéraire, en commençant par la « dette » envers une œuvre comme le Libro de
buen amor et en poursuivant avec le thème – partiellement exploré avant cette
leçon – de la présence de la tradition de l’exemplum chez Ayala, tant dans le
Rimado que dans ses Chroniques, en insistant, dans la leçon suivante, sur le
motif hagiographique particulier de saint Nicolas de Patras. Bien entendu, ne
pouvait manquer, dans cette monographie, une leçon sur les Moralia in Job de
saint Grégoire, qui constituent une « mine » idéologique d’une bonne partie du
Rimado, au-delà du commentaire lui-même. L’avant-dernière leçon aborde un
sujet peu étudié: la relation entre les textes d’Ayala et ceux commandés par
son contemporain Lorenzo Suárez de Figueroa. Une dernière et dense leçon
revient sur la question du prétendu « humanisme » d’Ayala à travers sa vision
de l’Antiquité.
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