Quatre courts traités sur la Terrasse Céleste
EAN13
9782213634227
ISBN
978-2-213-63422-7
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
TRESORS DU BOUD
Nombre de pages
448
Dimensions
21,5 x 13,5 x 2,3 cm
Poids
499 g
Langue
français
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Quatre courts traités sur la Terrasse Céleste

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Fayard

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L’école de la Terrasse Céleste (Tiantai en chinois, Tendai en japonais, Ch’on-t’ay en coréen) est l’une des principales représentantes du courant de la scolastique bouddhique de l’Extrême-Orient. Fondée sur le Sûtra du Lotus tel qu’il fut traduit en langue chinoise par Kumârajîva en 406, elle doit à l’œuvre de son troisième patriarche, le chinois Zhiyi (Tchi-I ; 538-597), de reposer sur une structure doctrinale très élaborée où une place importante est aussi accordée à la méditation.

Le présent recueil regroupe quatre courts traités qui reflètent à la fois la diversité et la continuité de la Terrasse Céleste:
ils concernent les deux grandes parties en lesquelles se divisent l'enseignement de l'Ecole - la doctrinale et la contemplative - et proviennent des trois grands pays où l'Ecole a prospéré : la Chine, le Japon et la Corée.

Rédigés entre le VIe et le Xe siècle, ils se veulent l'élaboration réfléchie du message du Sûtra du Lotus. Ce sont :
1. - La "Contemplation puérile" ; oeuvre de Zhiyi, c'est à la fois le traité le plus ancien et le plus facile à lire des quatre ; il est resté répandu au Japon comme une sorte de manuel de méditation à des fins thérapeutiques et utilisé dans les "médecines parallèles".
2. - Le "Sens général des huit doctrines de la Terrasse Céleste" est attribué généralement au religieux chinois Mingkuang (VIIIe siècle), disciple du grand Sixième Patriarche Zhanran. Il s'agit d'un ouvrage chinois dont l'influence au Japon fut considérable.
3. - Le "Compendium des doctrines de l'école du Lotus" est l'oeuvre d'un religieux japonais actif dans le premier tiers du IXe siècle, Gishin. Opuscule rédigé sur ordre de l'empereur, c'est le texte le plus long du recueil.
4. - L'"Ordonnancement des quatre doctrines de la Terrasse Céleste" du moine coréen Ch'èguan (Xe siècle); sa présentation très claire des doctrines en a fait un ouvrage très lu dans l'école de la Terrasse Céleste au Japon, où il est toujours constamment étudié et commenté.

Par delà les milieux monastiques, les doctrines de la Terrasse Céleste ont imprégné la culture japonaise médiévale : le Dit du Genji en est pénétré, et les milieux intellectuels y ont trouvé une vision de l'histoire du bouddhisme qui subsista jusqu'au XIXe siècle. La lecture de ces quatre traités permettra d'avoir une idée plus exacte de cet univers de pensée.

Le livre se compose d'une brève introduction, des traités traduits accompagnés de brèves notes indispensables à la compréhension et d'un glossaire-index qui permet de retrouver les mêmes notions à travers les quatre textes.
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