PLAYTIME
EAN13
9782866423339
ISBN
978-2-86642-333-9
Éditeur
Cahiers du cinéma
Date de publication
Collection
ALBUMS
Nombre de pages
192
Dimensions
26,5 x 23 x 1,7 cm
Poids
990 g
Langue
français
Code dewey
791.437
Fiches UNIMARC
S'identifier

Offres

Le livre de Playtime est tout à la fois une enquête visant à restituer les conditions de ce que Tati considérait comme son œuvre-maîtresse, une analyse, proposant sa relecture, nourrie des recherches sur sa genèse, et le film en images, agrandissements de photogrammes couleur des scènes principales. De nombreux documents d’archives, repérages d’architecture, accessoires, dessins, castings de figurants, autant de pièces à conviction, qui permettent de retracer l’histoire de ce film devenu mythique, depuis l’idée initiale aux environs de 1958, jusqu’à sa première projection à l’Empire fin 1967. Le cahier de la scripte, les rapports de production, les témoignages des collaborateurs de Tati, les photos de tournage forment la chronique d’un tournage particulièrement mouvementé, long de deux années, dans un décor aux dimensions d’une ville.
À la sortie de Playtime, François Truffaut écrivait à Jacques Tati : « S’il existait un journal de travail, je le lirais et avec quelle avidité ! J’ai envie de vous interroger comme un inspecteur : que tourniez-vous la nuit du 13 au 14 juillet 1965 ? »
Comme une réponse à Truffaut, le livre de Playtime est tout à la fois une enquête visant à restituer les conditions de ce que Tati considérait comme son œuvre-maîtresse, une analyse, proposant sa relecture, nourrie des recherches sur sa genèse, et le film en images, agrandissements de photogrammes couleur des scènes principales. De nombreux documents d’archives, repérages d’architecture, accessoires, dessins, castings de figurants, autant de pièces à conviction, qui permettent de retracer l’histoire de ce film devenu mythique, depuis l’idée initiale aux environs de 1958, jusqu’à sa première projection à l’Empire fin 1967. Le cahier de la scripte, les rapports de production, les témoignages des collaborateurs de Tati, les photos de tournage forment la chronique d’un tournage particulièrement mouvementé, long de deux années, dans un décor aux dimensions d’une ville.
Le commentaire du film permet de mettre à jour les fils rouges qui lui donnent son unité, de s’interroger sur le rapport de Tati à la peinture, Bruegel ou Dufy, par exemple, de s’arrêter sur l’invention sonore et la partition des cinq pistes sur laquelle joue Tati…
Aujourd’hui, plus de trente ans après la sortie de Playtime, sa restauration en 70 mm, produite par Les Films de mon oncle, va permettre de comprendre à quel point ce film reste extraordinairement novateur, inventif d’un point de vue esthétique et de mise en scène, ainsi qu’une œuvre indispensable pour penser le monde « globalisé » d’aujourd’hui.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Stéphane Goudet