Les amants de Coney Island, roman
EAN13
9782246817581
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les amants de Coney Island

roman

Grasset

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La tempête de neige qui s’abat sur la presqu’île de Coney Island, en cet
après-midi d’hiver, n’empêchera pas Michael et Caitlin de se retrouver dans un
petit hôtel comme ils le font une fois par mois depuis un quart de siècle,
mais elle confère à leurs retrouvailles une urgence inhabituelle. Michael et
Caitlin sont mariés – chacun de son côté. Depuis tant d’années, leur vie est
rythmée par ces rendez-vous clandestins et mensuels, toujours à Coney Island –
dans le décor étrange et un peu décati d’une station balnéaire aux allures de
parc d’attractions –, puisqu’ils n’ont pas eu le courage de divorcer et de
laisser derrière eux un quotidien terne. Mais si cet après-midi-là ils feront
l’amour comme à chaque fois, ils devront aussi parler de l’avenir, prendre des
décisions peut-être. Car Thomas, le mari de Caitlin, sera sans doute muté dans
le Midwest, et la femme de Michael, Barbara, est en train de se mourir d’un
cancer.
Alors Michael et Caitlin vont-ils enfin oser se projeter dans une vie commune,
ou au contraire, vont-ils renoncer  ? Pendant que les heures dans cette
chambre trop froide s’égrènent, les souvenirs affluent  : leur rencontre dans
un dancing, le coup de foudre, la mort du bébé de Michael et Barbara, la brève
carrière d’écrivain de Caitlin, mais aussi leurs enfances respectives, elle à
Brooklyn, lui sur la petite île d’Inishbofin au large du Connemara. Deux êtres
qui partagent une intimité radicale dans le secret le plus absolu, deux amants
à la croisée des chemins. Et lorsque l’après-midi se finit, tous deux doivent
prendre le train du retour…
O’Callaghan exprime avec une précision inouïe la force du lien qui unit un
homme et une femme, il y parvient à travers l’évocation à la fois sensuelle et
hyperréaliste de l’amour physique. Il dit aussi les rêves et les actes
manqués, les renoncements et les regrets, mais il chante surtout, et avant
tout, le manque et le désir qui vous brûlent, vous coupent le souffle, vous
font vivre.

Traduit de l'anglais (Irlande) par Carine Chichereau.
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