- EAN13
- 9782251912516
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 10/01/2020
- Collection
- Le Goût de l'Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un siècle de trahisons
La diplomatie française, les Juifs et Israël, 1894-2007
David Pryce-Jones
Les Belles Lettres
Le Goût de l'Histoire
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 15,00
Durant tout le XXe siècle, le Quai d’Orsay a mis en oeuvre une « politique
arabe » destinée à assurer l’« influence française » au Moyen-Orient. Quitte
pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime
à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus, au mieux, comme
partagés entre deux allégeances, au pire, comme traîtres en puissance. Dans ce
livre David Pryce-Jones met en lumière quelques constantes de l’action du Quai
d’Orsay : préservation des intérêts matériels de la France, fascination pour
la realpolitik, anglophobie qui deviendra de l’antiaméricanisme. Pour
l’auteur, les positions politiques de la diplomatie française masquent souvent
un antisémitisme replacé ici dans un contexte culturel, historique et
religieux plus large, avec notamment l’évocation de grandes figures
d’intellectuels (Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux et Louis
Massignon). Logiquement, cet antisémitisme se doublera d’un antisionisme à
partir du moment où les Juifs entreprendront de déterminer eux-mêmes leur
destin. De l’affaire Dreyfus à la présidence de Jacques Chirac, le Quai
d’Orsay apparaît comme suranné et pétri d’illusions, incapable d’accepter les
événements et a fortiori de les analyser, qu’il s’agisse de la persécution des
Juifs par l’Allemagne nazie, du soutien apporté au grand mufti de Jérusalem,
de la création et de la préservation de l’État d’Israël ou des compromissions
du gouvernement français avec certains régimes arabes. David Pryce-Jones
dresse un portrait implacable et parfois inquiétant de la diplomatie française
que d’aucuns analyseront comme un réquisitoire. Le lecteur en jugera.
arabe » destinée à assurer l’« influence française » au Moyen-Orient. Quitte
pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime
à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus, au mieux, comme
partagés entre deux allégeances, au pire, comme traîtres en puissance. Dans ce
livre David Pryce-Jones met en lumière quelques constantes de l’action du Quai
d’Orsay : préservation des intérêts matériels de la France, fascination pour
la realpolitik, anglophobie qui deviendra de l’antiaméricanisme. Pour
l’auteur, les positions politiques de la diplomatie française masquent souvent
un antisémitisme replacé ici dans un contexte culturel, historique et
religieux plus large, avec notamment l’évocation de grandes figures
d’intellectuels (Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux et Louis
Massignon). Logiquement, cet antisémitisme se doublera d’un antisionisme à
partir du moment où les Juifs entreprendront de déterminer eux-mêmes leur
destin. De l’affaire Dreyfus à la présidence de Jacques Chirac, le Quai
d’Orsay apparaît comme suranné et pétri d’illusions, incapable d’accepter les
événements et a fortiori de les analyser, qu’il s’agisse de la persécution des
Juifs par l’Allemagne nazie, du soutien apporté au grand mufti de Jérusalem,
de la création et de la préservation de l’État d’Israël ou des compromissions
du gouvernement français avec certains régimes arabes. David Pryce-Jones
dresse un portrait implacable et parfois inquiétant de la diplomatie française
que d’aucuns analyseront comme un réquisitoire. Le lecteur en jugera.
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