Harcelées
EAN13
9782259277488
Éditeur
Plon
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Harcelées

Plon

Indisponible
Et si rien n'avait changé un an après #metoo ? Astrid de Villaines est allée à
la rencontre de femmes aux quatre coins de la France pour les faire témoigner
sur les inégalités et les violences qu'elles vivent au quotidien. Une enquête
inédite et édifiante !
Les chiffres des violences faites aux femmes ne semblent jamais baisser :
harcèlement de rue, sexisme, cyber-harcèlement, agressions ou harcèlement
sexuels au travail, viols et violences conjugales.
La loi a tenté de les encadrer, mais sans jamais parvenir à les éradiquer. Le
silence est encore trop prégnant, la justice encore trop laxiste. En 2017,
emmenées par des actrices de Hollywood, des millions de femmes ont pris la
parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexistes et
sexuelles qu'elles vivaient au quotidien, dans l'indifférence générale.
Portées en Une de Time, ces " briseuses de silence " portaient avec elle un
changement radical. La révolution " Me Too " était en marche.
Enfin, les choses allaient changer. Enfin, les violences allaient diminuer.
C'était sans compter les contre-révolutions, les mouvements réactionnaires et
les solides réflexes des institutions et des entreprises françaises conçues
par et pour des hommes.
Alors nous sommes allés à la rencontre des femmes de France : de Strasbourg à
Bordeaux en passant par la Bretagne, la Picardie et la Mayenne. De Paris et sa
banlieue jusqu'au soleil de la Côte d'Azur. Partout, des femmes de tous âges
nous ont raconté ce qu'elles vivaient. Ce qu'elles acceptaient et ce qu'elles
n'acceptaient plus. Ce qui les a traumatisées et pourquoi elles se battent
pour faire évoluer les choses. Elles ne parlent pas toutes de féminisme, mais
toutes demandent l'égalité. Elles ne veulent plus avoir peur, ne veulent plus
subir de violences, ne veulent plus avoir à se justifier sur leur genre ni
faire leurs preuves plus que les autres. Évidemment pas gagner moins qu'un
homme, ni assumer l'ensemble des charges mentales et émotionnelles. Elles sont
pressées. Visiblement plus que les institutions qui les gouvernent.
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