- EAN13
- 9782313006337
- Éditeur
- Chemins de tr@verse
- Date de publication
- 06/04/2021
- Collection
- Chartae neolatinae
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De Hyperboreis, de Gottlieb S. Bayer (1737)
Le regard d'un historien prussien sur l'un des plus anciens mythes occidentaux
Sylvie Peyrefiche
Chemins de tr@verse
Chartae neolatinae
Autre version disponible
En 1737, la revue de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg publie une
contribution intitulée DeHyperboreis ; son auteur, un philologue prussien
promu au rang de premier historien de la Russie par Pierre le Grand, y montre
comment le vieux mythe s'est diffusé, par le biais de réappropriations
savantes, du monde grec jusque dans l'Europe du Nord du XVIIème siècle.
Le De Hyperboreis intéressera le lecteur à plus d'un titre : d'abord parce
qu'il met en évidence la méthode du chercheur mais aussi les limites qui lui
sont imposées à une époque où l'enquête historique, chez les « antiquaires »
de culture allemande, s'appuie presque exclusivement sur la philologie ;
ensuite parce qu'il révèle la façon dont G.S. Bayer, en homme des Lumières,
explique le mythe, en souligne le pouvoir de séduction et la capacité à se
perpétuer. Les anciennes croyances sont propres à étayer les constructions
identitaires : c'est ce que prouve l'historien à propos de la Suède, puissance
rivale de la Russie.
contribution intitulée DeHyperboreis ; son auteur, un philologue prussien
promu au rang de premier historien de la Russie par Pierre le Grand, y montre
comment le vieux mythe s'est diffusé, par le biais de réappropriations
savantes, du monde grec jusque dans l'Europe du Nord du XVIIème siècle.
Le De Hyperboreis intéressera le lecteur à plus d'un titre : d'abord parce
qu'il met en évidence la méthode du chercheur mais aussi les limites qui lui
sont imposées à une époque où l'enquête historique, chez les « antiquaires »
de culture allemande, s'appuie presque exclusivement sur la philologie ;
ensuite parce qu'il révèle la façon dont G.S. Bayer, en homme des Lumières,
explique le mythe, en souligne le pouvoir de séduction et la capacité à se
perpétuer. Les anciennes croyances sont propres à étayer les constructions
identitaires : c'est ce que prouve l'historien à propos de la Suède, puissance
rivale de la Russie.
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