- EAN13
- 9782753545946
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 19/07/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la première pièce conservée du théâtre occidental (Les Perses d’Eschyle) au
théâtre contemporain (Genet, Kantor, Müller, Koltès ou Bond), les morts n’ont
cessé de hanter la scène occidentale. Le phénomène est assez frappant,
pourtant les spectres – les « ombres », comme les dramaturges les appellent,
du XVIe au XVIIIe s. – ont assez peu attiré l’attention, sauf celui de Hamlet.
On sait qu’ils interviennent chez les tragiques grecs, chez Sénèque,
Shakespeare, Strindberg et Ibsen ; on connaissait beaucoup moins le rôle qui
leur est dévolu dans la tragédie humaniste, le théâtre élisabéthain, le ballet
de cour, la tragédie du XVIIIe s., le drame et l’opéra du XIXe s. Et même dans
le théâtre le plus proche de nous, leur présence obstinée n’a pas beaucoup
soulevé l’intérêt des spécialistes. Ce volume entend réparer cet oubli en se
penchant sur les raisons – théoriques, pratiques, voire politiques – qui ont
favorisé le retour des morts, à travers vingt-cinq siècles de théâtre
occidental. Ce ne sont pas seulement les textes dramatiques qui sont
interrogés, et la théorie théâtrale, mais aussi les conditions de
représentation, puisque les fantômes sont une source d’effets spectaculaires
pour lesquels les hommes de l’art exploitent, avec une ingéniosité parfois
confondante, toutes les ressources techniques qui leur sont accessibles.
*[XIXe]: 19e siècle
*[23 avril]: selon le calendrier julien
théâtre contemporain (Genet, Kantor, Müller, Koltès ou Bond), les morts n’ont
cessé de hanter la scène occidentale. Le phénomène est assez frappant,
pourtant les spectres – les « ombres », comme les dramaturges les appellent,
du XVIe au XVIIIe s. – ont assez peu attiré l’attention, sauf celui de Hamlet.
On sait qu’ils interviennent chez les tragiques grecs, chez Sénèque,
Shakespeare, Strindberg et Ibsen ; on connaissait beaucoup moins le rôle qui
leur est dévolu dans la tragédie humaniste, le théâtre élisabéthain, le ballet
de cour, la tragédie du XVIIIe s., le drame et l’opéra du XIXe s. Et même dans
le théâtre le plus proche de nous, leur présence obstinée n’a pas beaucoup
soulevé l’intérêt des spécialistes. Ce volume entend réparer cet oubli en se
penchant sur les raisons – théoriques, pratiques, voire politiques – qui ont
favorisé le retour des morts, à travers vingt-cinq siècles de théâtre
occidental. Ce ne sont pas seulement les textes dramatiques qui sont
interrogés, et la théorie théâtrale, mais aussi les conditions de
représentation, puisque les fantômes sont une source d’effets spectaculaires
pour lesquels les hommes de l’art exploitent, avec une ingéniosité parfois
confondante, toutes les ressources techniques qui leur sont accessibles.
*[XIXe]: 19e siècle
*[23 avril]: selon le calendrier julien
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