Le Hardi chez les Vaudois et autres histoires
EAN13
9782940749485
Éditeur
FLORIDES HELVETES
Date de publication
Collection
POCHE SUISSE
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le Hardi chez les Vaudois et autres histoires

Florides Helvetes

Poche Suisse

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Hardi : « qui ose sans se laisser intimider ». Mais aussi : autre surnom de
Charles le Téméraire, qui décide en 1475 d’envahir le Pays de Vaud. De la
geste des guerres de Bourgogne, Paul Budry extrait des épisodes restitués dans
une perspective et sur un ton qui bouleversent les codes du récit historique.
Dans le même esprit, il revisite des Scènes de la révolution française : « Ces
journées – ce n’est pas trop tôt qu’on aurait le droit de se laver les coudes
dans le sang des bonnes familles – furent pour le chœur populaire un régal de
frissons, de chaleurs, de théâtre, pour tout dire un festin de sensibilité ».
La prise de Jéricho, elle, s’attaque à un moment clé de l’Ancien Testament
pour le récrire sur le mode parodique. Les autres textes du recueil – Le
crucifix, Ci-gît Duchoux, Le pasteur de Praz-Riond et La vengeance de Madame
Paccaud – viennent illustrer par d’autres exemples le talent virtuose et
l’humour d’un écrivain au style inimitable. La présente édition reprend
l’accompagnement critique conçu par Yves Gerhard pour la publication de ces
textes, en 2009, aux Éditions L’Âge d’Homme, sur la base du tome I des Œuvres.
Histoires – Artistes – Paysages de Paul Budry (Cahiers de la Renaissance
vaudoise, Lausanne, 2000). Elle est également accompagnée d’une préface de
Jacques Chessex, ainsi que d’illustrations de Charles Clément. Paul Budry
(1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la
Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur.
Critique d’art, il organise en 1913 la première exposition cubiste à Lausanne
; animateur de revues (dont les Cahiers vaudois, qu’il fonde avec Edmond
Gilliard en 1914), il a aussi été un chroniqueur apprécié, et a signé des
récits dont la truculence et la liberté de ton ont fait date. Nommé en 1934 au
poste de directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du
tourisme, il anime la revue La Suisse-die Schweiz. Il a insufflé au paysage
intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture
bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain. Paul Budry
(1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la
Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur.
Critique d’art, chroniqueur, animateur de revue, directeur de l’antenne
lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il a insufflé au paysage
intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture
bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain.
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