Mémoires de Napoléon Tome 1, La campagne d'Italie. 1796-1797
EAN13
9791021009950
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Collection
Mémoires de Napoléon
Langue
français
Langue d'origine
français
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Mémoires de Napoléon Tome 1

La campagne d'Italie. 1796-1797

Tallandier

Mémoires de Napoléon

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« Quand l’Empereur dictait, il se promenait continuellement de long en large,
tenant constamment la tête basse et les mains derrière le dos ; la tension des
muscles frontaux était marquée, la bouche légèrement contractée. » Dans les
dernières années de sa vie, Napoléon a dicté ses mémoires. Ces textes ne
doivent pas être confondus avec les souvenirs de ses compagnons d’exil dont le
succès a parfois fait oublier le témoignage direct de l’Empereur sur sa propre
carrière. Conscient du caractère exceptionnel de son destin, il ne voulait
laisser à personne le soin de le raconter ou de l’interpréter. Et dans cette
bataille pour la postérité, il a, comme de coutume, tout organisé, tout
contrôlé, tout décidé. Pendant plus de cinq ans, il a été à la tête d’une
véritable entreprise ou fabrique de l’histoire. Soigneusement composés, relus
et corrigés par Napoléon en personne, ces mémoires constituent, si l’on ose
dire, le point de vue du principal acteur de l’épopée sur plusieurs étapes
importantes de son parcours. On comprend mal, dès lors, que cet ensemble n’ait
pas été réédité depuis plus de cent ans. Les plus grands morceaux des Mémoires
de Napoléon sont aujourd’hui reproposés au public en trois volumes, reprenant
les textes les plus aboutis et complets : la première campagne d’Italie ; la
campagne d’Egypte ; l’île d’Elbe et les Cent-Jours. La version des textes
choisie est celle qui a été établie par l’Empereur lui-même. S’il y donne
évidemment sa vérité, s’il privilégie la cohérence de son parcours et se donne
toujours le beau rôle, il ne modifie pas les faits, leur chronologie et leur
déroulement. Quant à ses interprétations, elles ne peuvent être stigmatisées :
pourquoi lui refuserait-on de donner son avis et sa version, alors qu’on
l’accepte des autres témoins et, plus encore, des historiens de la période ?
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