- EAN13
- 9791037026422
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 14/11/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La circulation entre les savoirs au siècle des Lumières
Hommage à Francine Markovits
François Pépin
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 34,00
Cet ouvrage collectif constitue un hommage à Francine Markovits, spécialiste
de Diderot et des Lumières, dont l'oeuvre a révélé l'importance d'un « ordre
des échanges » éclairant les relations entre des domaines que l'on a souvent
tendance à séparer. Les diverses contributions de cet hommage concernent les
Lumières, avec quelques excursions dans le XVIIe siècle, et s'intéressent à
différentes manières de circuler entre les savoirs, que ce soit la
philosophie, les sciences de la nature, celles de la société et de l'homme. Il
est ainsi question d'interprétation de la nature, de médecine et de chimie,
mais aussi d'esthétique, d'anthropologie et de politique. Contre la tendance à
classer les « discipline s» et à transformer les Lumières en système, les
chapitres de ce livre tissent des réseaux de relations complexes, parfois
étonnants, qui sont autant de parcours dans la philosophie et les savoirs de
l'âge classique. Une question politique demande une théorisation
anthropologique, elle-même renouvelée par le scepticisme et le spinozisme, les
arts se mêlent aux sciences pour façonner une philosophie expérimentale, le
matérialisme et l'empirisme se nourrissent de la chimie et de la médecine.
Derrière une pluralité de figures (l'aveugle, l'artiste, le savant, le
philosophe) et d'auteurs (Rousseau, Spinoza, Montesquieu, Bayle, La Mettrie),
se dessine un type de circulation entre les savoirs particulièrement bien mis
en valeur par Diderot et L'Encyclopédie.
de Diderot et des Lumières, dont l'oeuvre a révélé l'importance d'un « ordre
des échanges » éclairant les relations entre des domaines que l'on a souvent
tendance à séparer. Les diverses contributions de cet hommage concernent les
Lumières, avec quelques excursions dans le XVIIe siècle, et s'intéressent à
différentes manières de circuler entre les savoirs, que ce soit la
philosophie, les sciences de la nature, celles de la société et de l'homme. Il
est ainsi question d'interprétation de la nature, de médecine et de chimie,
mais aussi d'esthétique, d'anthropologie et de politique. Contre la tendance à
classer les « discipline s» et à transformer les Lumières en système, les
chapitres de ce livre tissent des réseaux de relations complexes, parfois
étonnants, qui sont autant de parcours dans la philosophie et les savoirs de
l'âge classique. Une question politique demande une théorisation
anthropologique, elle-même renouvelée par le scepticisme et le spinozisme, les
arts se mêlent aux sciences pour façonner une philosophie expérimentale, le
matérialisme et l'empirisme se nourrissent de la chimie et de la médecine.
Derrière une pluralité de figures (l'aveugle, l'artiste, le savant, le
philosophe) et d'auteurs (Rousseau, Spinoza, Montesquieu, Bayle, La Mettrie),
se dessine un type de circulation entre les savoirs particulièrement bien mis
en valeur par Diderot et L'Encyclopédie.
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