Le 11 septembre 2001, Wendy, 13 ans, se lève, ressasse une dispute avec sa mère datant de la veille et part pour le collège. Mais, quelques heures plus tard, on annonce à sa classe que les tours jumelles, où travaille sa mère, se sont effondrées.
Dans ce magnifique roman d'apprentissage, la jeune fille va devoir adapter sa vie au manque de sa mère, à l'éloignement de son frère et de son beau-père pour habiter chez son père, en Californie.
Sous fond de mensonges, de littérature et d'une véritable ode à la vie, Joyce Maynard nous fait aimer ses personnages, sans cependant tomber dans le pathétique. Alors que l'on s'attend à être triste pour cette pauvre Wendy, on admire sa force d'esprit et son cheminement, sans aucune forme de ressentiment.

Alors qu'elle est heureuse dans son couple avec Henri, Sandrine tombe follement amoureuse de Michel, le livreur de macédoine/chanteur à textes...
Avec son talent sans égal pour l'humour absurde, Fabcaro, auteur du génial Zaï Zaï Zaï Zaï, parodie le roman-photo à l'eau de rose, entre envolées lyriques, situations plus que cocasses et personnages décalés.
Fabcaro réussit à nous faire rire avec peu et c'est le principal !

"La beauté des jours", voilà un titre déjà révélateur d'une apologie de la routine et d'une certaine douceur de vivre...
Au cœur de son quotidien et des joies simples qui le constituent, Jeanne est très heureuse et épanouie auprès des siens. Mais alors une bête histoire de cadre qui tombe, se casse et laisse un trou dans le mur, l'entraîne vers des considérations bien plus grandes. Elle s'interroge sur son passé, sur son histoire familiale et sa perception de la vie. Par ces questionnements, elle tente d'intégrer de l'inattendu à cette monotonie presque touchante : elle se passionne pour Marina Abramovic, artiste serbe aux performances fascinantes, suit des inconnus dans la rue... Jeanne cherche à remettre en question son existence, mais à quoi bon, si l'on est déjà heureux ?
"La beauté des jours" est une ode à la simplicité, à la routine et Claudie Gallay nous montre son talent pour décrire des personnages attachants avec une écriture délicate et touchante.

Comment distinguer le bien du mal quand tout semble si sombre ?
D'un côté, une jeune femme et sa fille, délaissées par la société et complètement perdues. De l'autre, un homme sortant tout juste de prison, après onze ans passés derrière les barreaux. Un meurtre va relier ces deux tristes destinées.
Dans ce roman noir, Michael Farris Smith nous emmène dans les bas-fonds d'une bourgade pas si tranquille du Sud des Etats-Unis, avec une écriture à la fois simple et entraînante. Au coeur de la violence, des vengeances et du désespoir, ces personnages se retrouvent dans une histoire bien sombre. Sans manichéisme, on s'interroge sur le bien par le mal et sur la manière de s'en sortir quand l'avenir semble bien obscur.

Entre destin tragique et passion dévorante, la vie de Saul Indian Horse est semée d'embûches. Mais ce jeune prodige du hockey sur glace n'a pas dit son dernier mot. Au travers de ces épreuves, il s'interroge sur sa culture amérindienne, sur le sport et sur ce passé familial et religieux qui l'a forgé.
Avec sa plume toujours merveilleuse après "Les étoiles s'éteignent à l'aube", Richard Wagamese nous entraîne dans le Canada des années 1970, au milieu des terrains glacés, mais aussi de la violence de la société envers la communauté des Ojibwé.